Je ne viens pas du back, ni du DevOps. À la base, je suis développeur front. Mon truc, c’est les interfaces, les composants bien rangés, le CSS propre.
Et puis un jour, j’ai voulu publier les comptes rendus de nos sessions de jeu de rôle sur The Elder Scrolls Online. Pas sur Medium, pas sur un WordPress surchargé. Je voulais quelque chose de léger, d’éditorial, et surtout… que je puisse contrôler de bout en bout.
C’est comme ça que j’ai découvert Ghost. Et que j’ai lancé Archéode.

Prendre le contrôle de l’infra
Je connaissais déjà les bases : SSH, configuration Nginx, gestion de bases de données, déploiement Node.js, et ainsi de suite. Ce n’était pas nouveau pour moi. Mais jusque-là, je n’avais jamais pris le temps de monter une stack serveur en production pour un projet perso, de bout en bout.
Avant, c’était toujours mes collègues qui s’en chargeaient ou les infras étaient déjà là.
Avec Archéode, j’ai assumé l’ensemble : nom de domaine, DNS, reverse proxy, HTTPS, gestion des services, monitoring léger, etc.
Pas de cPanel, pas de script magique. Juste un terminal, OVH, et un besoin clair : mettre en ligne un espace simple, stable, éditorial. Ça m’a permis de valider mes compétences, d’automatiser un peu, et surtout de me sentir pleinement responsable de ce que je publie en ligne.
Une maîtrise nouvelle de ce que je publie
À la base, Archéode devait être un simple site pour centraliser les comptes rendus de nos sessions. Mais en le déployant moi-même, j’ai surtout gagné quelque chose de précieux : le contrôle total sur ce que je publie, où je le publie, et comment je le maintiens.
Pas de plateforme centralisée, pas de dépendance à un service tiers, pas de mise à jour forcée qui casse tout.
Si un bug apparaît, déjà c’est de ma faute, mais je sais où chercher. Si je veux migrer, je connais mes fichiers, mes backups, mon domaine. Ce site est devenu une extension directe de ma pratique d’écriture, sans filtre, sans friction.
Et cette autonomie, plus que les lignes de commande, a été le vrai tournant.
Ghost dans tout ça ?
Une fois installé, Ghost est d’une élégance redoutable. L’interface d’écriture est fluide, la structure du contenu claire, et la performance au rendez-vous. Je n’ai rien eu à développer côté thème ou fonctionnalités. Tout ce que je voulais, c’était un espace pour écrire. Il m’a offert un outil éditorial solide, qui reste sobre et efficace.
Ce que j’en retiens
Ghost, c’est exactement ce que j’attendais d’un outil de publication : rapide, minimal, éditorial. Pas de surcharge, pas de gimmick. On écrit, on publie, et le rendu est propre, fluide, professionnel, sans avoir besoin d’y passer des heures.
Tout dans Ghost est pensé pour l’auteur : l’interface d’administration est claire, l’édition en markdown est souple, la gestion des contenus est intuitive, même avec plusieurs collaborateurs.
C’est un CMS qui ne cherche pas à tout faire, mais qui fait parfaitement ce qu’il promet : offrir un espace de publication autonome, léger et durable.